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Bagnères Hautes Pyrénées 18-29 juillet 2011 les concerts et les académies dePIANO-PIC 26 août 2011, concert des TRUCA TAOULES |
![]() Le concert a eu lieu la veille. Patrick Labesse reçoit Seconde Méthode avec Nicolas Lafourest, Antoine Dubost et Abakar Adam Abaye. Le batteur avait un autre engagement |
Seconde Méthode C'est le rendez-vous de tous les après midis. Patrick Labesse reçoit les musiciens du festival A Voix Haute, autour d'une tasse de café ou de thé. Pour les artistes c'est un passage obligé. Ils viennent ici, parler d'eux et de leur musique. Pour le public, c'est l'occasion de les approcher et de mieux appréhender leur musique. Le premier reçu était Abakar Adam Abaye. Il nous a expliqué comment son histoire a été marquée par sa culture traditionnelle. Cet attachement l'amène à se sentir investi d'une responsabilité, conserver et transmettre cette culture. Il a reçu un héritage de ses ancêtres, et un jour, il sera à son tour l'ancêtre de quelqu'un. Mais en même temps il ne faut pas figer ce que l'on a reçu, il faut faire prospérer son héritage. C'est pourquoi il lui parait essentiel de se confronter avec d'autres formes de musiques. Nomade dans l'âme, il ne se rattache à aucun territoire précis, son chez lui est là où il est. S'il veut partir, il part et s'il plante un arbre, il espère que quelqu'un l'arrosera... Actuellement il vit à Toulouse et il se sent Français. Il explique que sa musique est hybride, ni africaine, ni jazz, ni variété française, c'est une rencontre avec la musique punk de Nicolas Lafourest, où chacun se fait plaisir et où ils veulent que le public qui les écoute, prenne aussi du plaisir. |
Manolo y su gente Manolo, Raùl, Miguel, Jose Fernandez pratique le Cante Jondo en famille comme cela se fait de manière traditionnelle. C'est Miguel qui répond aux questions de Patrick Labesse. Quand celui-ci lui fait remarquer que le flamenco donne toujours l'impression de souffrance, de tragédie, il explique que ce chant exprime les sentiments et les émotions de la vie, le tragique mais aussi la joie. Il remercie le festival de leur donner l'occasion de chanter ce qu'ils aiment, le vrai flamenco. Mais il explique que souvent on leur demande de la musique plus facile , plus gaie. Et, il avoue qu'ils sont obligés d'accepter s'ils veulent vivre de leur musique. Jose a apporté sa guitare, dans un premier temps, c'est Miguel qui s'en saisit pour illustrer musicalement son propos, puis Jose et Raúl nous montreront ce qu'est cette musique commerciale qu'ils sont amenés à jouer dans beaucoup de concert. |
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Esther Villa et Alain Fourtine, "Alanito"
Samedi à16H, juste avant la rencontre avec Patrick Labesse, Esther Villa et Alain Fourtine ont offert un concert gratuir dans les jardins de la bibliothèque, coplas, flamenco, bolero cubains arrangés, rumbas pour un duoC'est leur dernier concert dans la région, on les sent proches, il y a visiblement entre eux beaucoup de complicité, un grand plaisir de jouer et de chanter ensemble. Dans le public, il y a la famille d'Esther, sa soeur, Laura répond gentiment aux questions des journalistes. Et puis, c'est l'interview de Patrick Labesse. Ils expliquent que les coplas sont des chansons populaires nées en Espagne dans les années 30, qu'elle en a hérité de sa mère. Sa famille est originaire de Barcelona. Alain Fourtine est Bigourdan mais il est tombé amoureux de l'Andalousie. Nous les avions entendu hier soir avec Fouad Achkir et Pierre, c'est une version plus intimiste du répertoire d'Esther Villa que ses arrangements nous offrent aujourd'hui. |
Les Choeurs de Bigorre
Bastien Miqueu est un grand défenseur de la langue et des chants bigourdans, il perpétue cette tradition quii voulait que l'on chante dès qu'on était ensemble, à la fin d'un repas, au café, à l'église. Il explique que le chant est la façon la plus facile d'accéder à la langue. "Cette langue, c'est notre identité" nous dit-il. "Si on peut dire qu'on est d'ici, c'est parce qu'on parle bigourdan. Et de fait, ce sont des expressions particulières, une façon de se comporter. Il explique que cette musique se transmet oralement, "on ne connait pas la musique, on travaille à l'oreille". Pourtant, rien n'est figé, cette musique évolue avec la société. Les chants traditionnels parlent de la vie de tous les jours, et, quand on y réfléchit, il se passe les mêmes choses. Avant, les jeunes partaient au service militaire, aujourd'hui, on part faire des études, et c'est pareil, il faut quitter le pays, les parents, la "copine" également et c'est un peu ce que disent ces chants traditionnels. D'ailleurs Bastiene Miqueu copose aussi. Et, comme chez Patrick Labesse tout se passe en musique, Bastien Miqueu et sa famille se mettent en cercle et nous offrent une composition de Bastien Miqueu |
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